dimanche 25 février 2018

Les exuvies, le livre




J'aime la compagnie des livres. J'ai un plaisir immense à circuler parmi eux dans les rayons des librairies. Une couverture m'attrape, j'en découvre le dos, je feuillette rapidement les pages, le temps de choper quelques mots, des bribes de phrases, puis je poursuis ma promenade. Je suis consciente que tout ce papier contient bien souvent le coeur même d'un être, sans fard. Je me déplace dans ce que l'humain a de plus beau à mes yeux: sa vulnérabilité.
Qu'il est bon d'entendre par d'autres bouches, s'exprimer nos peurs, nos douleurs, nos doutes! C'est le plus grand des réconforts. "Je ne suis donc pas seule"...
J'entre dans les librairies juste pour cette émotion. J'achète des livres pour ce frisson.
Je ne les lis pas toujours. Peut-être un jour... Il me suffit de savoir qu'ils existent;

Je ne suis pas écrivaine mais il arrive qu'un petit texte jaillisse de moi. Il nait d'une pensée ou d'une émotion, souvent en marchant... C'est un flux fragile qui se tarirait vite si je ne le saisissais pas sur le champ. J'ai toujours des petits carnets dans mon sac pour le capturer, au cas où.

Depuis 9 ans, je partage parfois ces fragments, accompagnés d'images, parfois de musique, sur un blog. Au début, une blessure d'amour m'y avait poussée. Ecrire et dessiner m'a sauvée de la noyade. Grace à elles, j'ai pu m'approprier cette histoire et mon immense peine s'est teintée d'une grande joie. Ce fut une période très contrastée, lumineuse, désespérée.
J'avais appelé mon blog "les exuvies", du nom des peaux que laissent les insectes en se métamorphosant. Les mots et les dessins que j'abandonnais là leur étaient semblables: des vestiges d'une métamorphose qui n'en finissait pas. Je me dénudais, couche par couche, je renonçais à ma pudeur pour apparaître au plus proche de l'amour qui m'animait.

C'est en souvenir de ces quelques mois qui ont tout changé que j'ai intitulé mon premier recueil "les exuvies". Il est publié aux éditions Les Fragiles.

















jeudi 8 février 2018

Au fond du fond...








J'aime les gens.
Je sais! j'ai trois verres de vin dans le nez.
Mais je fais partie de ceux qui pensent que l'alcool révèle notre vraie nature.
J'aime les gens.